miércoles, 20 de abril de 2016

définition du théâtre

Le théatre est un genre littéraire au meme titre que le roman,la poèsieet l'essai.
Comme dans un roman,une oeuvre théatrale comporte des événements,mais qui ne sont pas racontés;l'histoire est reproduite à travers le dialogue des personnages.Le théatre est donc un récit en parole
-On distingue différents sous-genres dans le théatre dont:
1. La comédie et la tragédie qui se sont développées au 17ème siècle
2. Le drame romatique au 19ème
La Comédie:pièce de théatre déstinée généralement à faire rire par la représentation de situation droles ou la peinture des moeurs et des caractéres.
La Tragédie:oeuvre dramatique dont le sujet et le plus souvent emprunté à la légende ou à l'histoire et qui mettant en scène à provoquer la pitié ou la terreur par le spéctacle des passions humaines et des catastrophes qui en sont la fatale conséquence.
Le langage Théatral:le texte théatral est fait de verbal et de non verbal.

Le verbal
Le texte à dire ou les paroles prononcées par les acteurs
-Ce sont des dialogues ou les acteurs échangent des répliques plus ou moins longues.
Le texte à lire ou didascalies
-Ce sont des indications données par l'auteur au sujet de la liste des personnages, des gestes, des intonations, du décor, des costumes... les didascalies sont généralement écrites en italique.
-Ces indications scéniques traduisent le non verbal.
La non verbal
Le décor
Les accessoires
Les gestes
Les mouvements
Les sons
La musique
L'espace
Les costumes



petit video - Les grands écrivains français du 16ème au 19ème siècle


martes, 19 de abril de 2016

le théâtre du Roi

le théâtre du Roi-Soleil (France, XVIIe siècle) 
Le théâtre français du XVIIe siècle bénéficie de la bienveillance du pouvoir, de Louis XIII et Richelieu à Louis XIV. Passionné par la danse et amoureux des spectacles, le Roi-Soleil ne cessa de favoriser les auteurs, pour sa plus grande gloire. C'est lui également qui créa, en 1680, la Comédie-Française en fusionnant les troupes existantes.
Anonyme, Monsieur Jourdain dans Le Bourgeois gentilhomme, dessin du XVIIe s. 


Pierre Corneille, ancien avocat, passe en quelques années de la comédie baroque (L'Illusion comique, 1635) à la tragi-comédie (Le Cid, 1637) et à la tragédie pure (Cinna, 1639...).
 Molière donne ses lettres d'or à la comédie (Don Juan, 1665, L'Avare, 1668, Les Fourberies de Scapin, 1671...) et crée avec Jean-Baptiste Lully, un nouveau genre, la comédie-ballet dans laquelle des intermèdes musicaux et dansés sont intégrés à l'intrigue (Le Bourgeois gentilhomme, 1670).
Enfin, Jean Racine, jeune ambitieux, finit par abandonner l'écriture (Andromaque, 1667, Phèdre, 1677...) pour se consacrer à la fonction plus prestigieuse d'historiographe du roi.
L'époque n'était plus aux fantaisies baroques mais au sérieux. On institua des règles qui s'appuient sur les principes de rigueur et d'harmonie propres au classicisme : «Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli
Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli»
.
Il s'agit de respecter les trois unités : de lieu (un seul décor), de temps (24 heures) et d'action (une seule intrigue) pour satisfaire aux deux règles de base : la vraisemblance (une histoire crédible) et la bienséance (rien de choquant). Le théâtre se place donc sous le signe de la raison avec des objectifs précis : plaire et instruire.
La dimension morale est donc primordiale : par le rire ou la peur, on veut provoquer chez le spectateur la catharsis, c'est-à-dire le rejet de ses mauvais penchants. Il faut donc, selon Molière, «corriger les vices des hommes en les divertissant». Tout un art !

petit vidéo sur L'histoire du théâtre au 17e siècle