martes, 5 de abril de 2016

LE CID, l'oeuvre plus importante de Corneille





Résumé : Le Cid de Corneille (1637)
Don Rodrigue et don Sanche, jeunes seigneurs de la cour de Fernand ou Ferdinand Ier, roi de Castille en 1033, sont épris tous deux de Dona Chimène, fille de D. Gomès, seigneur de la même cour. Rodrigue est préféré par Chimène ; D. Diègue, homme âgé et père de Rodrigue, doit demander à D. Gomès la main de sa fille pour son fils. Mais le jour même le roi vient de choisir D. Diègue pour gouverneur de l’infant de Castille. D. Gomès prétendait à ce poste. Il est jeune, dans la force de l’âge, plein d’ardeur ; tandis que son rival, accablé d’années, ne pouvait invoquer que des services passés. Il se laisse aller contre D. Diègue à quelques paroles de jalousie. Ce dernier cherche à le calmer, lui manifeste le désir d’unir leurs deux maisons, et lui demande pour Rodrigue la main de Chimène. D. Gomès refuse avec une modestie ironique, et revient sur la préférence que le roi a donnée à D. Diègue. Des paroles d’aigreur sont échangées, et D. Diègue en vient à dire à D. Gomès que s’il n’a pas été nommé gouverneur du prince, c’est qu’il n’était pas digne de ce haut emploi. À ce mot, D. Gomès ne peut contenir sa colère, et donne un soufflet à D. Diègue. Le vieillard outragé met les armes à la main pour venger son affront ; mais, accablé par l’âge, sa force le trahit, et il est désarmé. Alors il a recours à son fils, et lui demande de le venger. D. Rodrigue, bien qu’adorant Chimène, comprend que son amour doit être sacrifié à l’honneur de son père ; il n’hésite pas : il va provoquer D. Gomès, et le tue dans un combat singulier. Dès que Chimène apprend cette funeste nouvelle, elle renonce à son mariage pour ne plus songer qu’à obtenir justice contre Rodrigue. Elle vient la demander au roi, qui lui répond que sa demande sera délibérée en plein conseil.
Sur ces entrefaites, les Mores tentent de s’emparer de Séville, lieu où se passe la scène. Rodrigue marche à leur rencontre, les défait complètement, et sauve la ville. Le roi veut récompenser sa valeur, lorsque Chimène vient lui rappeler sa promesse, et réclamer vengeance de nouveau. Fernand hésite entre son devoir, qui est de punir le meurtrier de D. Gomès, et son penchant qui le porte à sauver Rodrigue. Alors Chimène exaltée promet d’épouser quiconque lui apportera la tête de Rodrigue tué en duel. Le roi saisit cette idée de Chimène, mais il autorise un seul combat, et y met la condition que, quelle qu’en soit l’issue, Chimène se tiendra pour satisfaite, et épousera le vainqueur.
D. Sanche, qui avait déjà offert à Chimène de venger la mort de son père, se présente : Chimène l’accepte pour son champion, et le combat a lieu hors de la présence du roi et de sa cour. Peu d’heures après, D. Sanche vient déposer son épée aux pieds de Chimène. Vaincu et désarmé par Rodrigue, son vainqueur lui a commandé cette démarche. À la vue de D. Sanche, Chimène le croit vainqueur ; doublement malheureuse par la perte de son père et de l’amant qu’elle préférait, elle éclate en sanglots, et sans laisser à D. Sanche le temps de parler, elle l’accable de reproches.
Alors le roi entre, suivi de toute sa cour, et bien certain, par les aveux mêmes de Chimène, qu’elle aime toujours Rodrigue, il lui apprend que son amant est vainqueur, la loue de sa piété filiale, lui représente qu’elle a fait tout ce que le devoir lui commandait, et l’engage à pardonner à Rodrigue et à l’accepter pour époux. Chimène représente qu’elle ne saurait le faire ; mais sa résistance est assez faible pour laisser voir qu’un jour, peu éloigné peut-être, elle en viendra à suivre le conseil du roi.

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